3 000 postes pourraient être supprimés dans le monde par Areva au mois de décembre. La direction assure qu’aucune suppression ne concernerait la France, ni Marcoule ni ailleurs.
Un « plan stratégique d’austérité ». Comprenez des suppressions d’emplois. Voilà ce qui attendrait 2 700 à 2 900 salariés d’Areva à travers le monde, et ce dès le mois de décembre prochain. Et en plus de salariés allemands, belges et américains, la rumeur dit que 1 000 à 1 200 salariés français pourraient être concernés. Des licenciements en France ? La direction d’Areva dément « catégoriquement », que ce soit pour Marcoule ou ailleurs.
Eric Besson, ministre de l’Energie, d’en rajouter une couche après ce démenti : « Aucune suppression d’emploi n’est prévue en France chez Areva. La filière nucléaire et l’ensemble de ses salariés et sous-traitants est entièrement mobilisée pour maintenir le leadership de la France dans le domaine de l’énergie nucléaire. » En plus de ces suppressions massives de postes, les investissements d’Areva devraient diminuer de 40%, et des projets de cession importants devraient avoir lieu (source : Le Progrès).