La ville de Montpellier pourrait bien être le fief d’un début de protestation nationale contre la société low cost Easy Take, qui arrive en Hérault.
Ça s’organise en sous-marin. En cette fin de mois d’avril 2011, les fédérations de taxiteurs des départements du Sud préparent une contestation de « très grande ampleur », dixit M. Garcia. Le président Languedoc-Roussillon de la fédé des exploitants de taxi se fait le porte-parole de ce mécontentement qui pourrait bien prendre une ampleur nationale. Dans le viseur, et depuis quelques temps déjà, la société de « transporteurs de personnes sur réservation » Easy Take.
Créée à Avignon, cette entreprise dite de taxis low cost déboule prochainement à Montpellier, « la création de 50 emplois » avec. Et ça ne plait pas à tout le monde, c’est le moins que l’on puisse dire. André Garcia en tête, lui qui évoque « une concurrence déloyale et un traitement différent entre des sociétés qui font la même activité ».
2. Réunion pour décisions
Après une première manif à Montpellier, les taximen n’ont « pas obtenu satisfaction des rendez-vous dans les ministères ». Alors, bien que la cour d’appel de Nîmes ait condamné Easy Take pour maraude (Easy Take conteste ce verdict et va se pourvoir en cassation), elle a également reconnu la société comme légale et non concurrente.
On l’a vu, ce n’est pas l’avis des chauffeurs de taxis. Lesquels se réuniront mercredi 4 mai 2011 pour décider de la marche à suivre quant à leur mobilisation. Affaire en cours, et peut-être pour un moment (source : 20 Minutes).