Les travaux de recherche de l’équipe montpelliéraine Plasticité Génomique et Vieillissement pourraient permettre à la population de… rajeunir.
Lemaître du temps ? Lemaître du futur ? Bon, trêve de jeux de mots à la Laurent Ruquier, et place au concret, à l’info : les travaux de recherche de l’équipe montpelliéraine Plasticité Génomique et Vieillissement, dirigée donc par Jean-Marc Lemaître, pourraient permettre à la population de… rajeunir. Carrément.
A l’Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier, des cellules du corps humain ont ainsi été reprogrammées in vitro en cellules souches. Ce qui leur a permis de retrouver des propriétés de cellules embryonnaires. « On a donc fait rajeunir les cellules en supprimant toute trace de vieillissement », ajoute M. Lemaître.
2. « Des enjeux thérapeutiques considérables »
Un retour en arrière génétique permettant à ces cellules de produire de nouvelles cellules.
L’Inserm de Montpellier de détailler en guise de conclusion : « Cela suscite des enjeux thérapeutiques considérables. Ces cellules sont dites pluripotentes. Elles peuvent se répliquer indéfiniment et se différencier en plus de 200 types de tissus. Elles ont vocation à former tous les tissus de l’organisme. Elles pourraient en effet constituer un réservoir permanent de cellules pour réparer les organes malades ou endommagés. Dans certains cas, elles pourraient même remplacer la greffe d’organes » (source : 20 Minutes).