A Montpellier la taxe d’habitation a augmenté de près de 5% cette année. Après Caen, certes très loin devant (+7,4%), il s’agit de la plus forte hausse enregistrée dans une commune française.
En France, les impôts dits locaux sont perçues par les collectivités territoriales, essentiellement sous deux formes : la taxe foncière (pour les propriétaires) et la taxe d’habitation pour chaque habitant (locataire ou propriétaire d’un bien).
Stabilité des impôts avant les élections
A ces recettes s’ajoutent celles de la Contribution économique territoriale (ex-taxe professionnelle) répartie entre les communes et les conseils généraux.
Selon le Journal Les Echos, la hausse moyenne s’établit à +0,2% dans les 42 plus grandes villes de France. C’est un peu moins qu’en 2011 (+0,9%) et beaucoup moins qu’en 2009.
Malgré cette relative stabilité, une ville sur deux a connu une a vu sa taxe d’habitation augmenter de plus de 1,7% en 2012 et sa taxe foncière de 2,6%.
A ce titre, la ville de Montpellier est dans le mauvais peloton. La taxe d’habitation y a progressé de 4,9% pour atteindre le montant moyen de 1 226 euros. La capitale languedocienne se trouve loin derrière Caen, championne nationale (+7,4% d’augmentation) mais elle devance une ville comme Rennes (+3,8%).
Selon Olivier Régis, vice-président du Forum pour la gestion des villes, « un relèvement fort est à prévoir après 2014 dans le contexte de ralentissement économique, de difficulté de financement des projets et de forte baisse des droits de mutation ». Il est en effet peu probable que les municipalités augmentent significativement leurs impôts avant les élections.