91 000 recrutements envisagés cette année en Languedoc Roussillon, dont plus de 53 000 dans le département de l’Herault et 18 268 rien qu’à Montpellier. Ces prévisions proviennent d’une étude BMO (Besoins en main d’œuvre) réalisée fin 2009 par Pôle Emploi auprès de 85 000 entreprises régionales.
Pôle Emploi a mené une étude fin 2009 afin de recenser les besoins en main d’œuvre des entreprises du Languedoc-Roussillon pour 2010.
Dans la région, 85 000 établissements ont été sondés, mais 20 000 d’entre eux ont accepté de répondre au questionnaire soumis par l’organisme administratif.
Les résultats, qui ont ensuite été lissés afin d’être les plus représentatifs possibles de l’ensemble des entreprises régionales, aboutissent au constat suivant :
Près d’un établissement sur trois aurait l’intention de réaliser au moins une embauche en 2010, ce qui correspond à environ 91 000 projets de recrutements sur l’ensemble des cinq départements de la région. 36 893 emplois seraient ainsi à pourvoir dans le département de l’Hérault, dont plus de la moitié dans le seul bassin montpelliérain (18 268).
Au-delà de la précision des informations qu’elles délivrent, la principale faiblesse de ces statistiques tient à l’absence de données comparatives par rapport à 2009, absence justifiée par un « changement de méthodologie » dans la collecte et l’analyse des chiffres, ce qui rend impossible toute opération de mesure des évolutions par secteur.
2. Quels secteurs vont recruter ?
L’étude BMO de Pôle Emploi met néanmoins en évidence le poids représenté par l’emploi saisonnier dans la région, notamment en raison de l’importance de l’activité touristique, mais pas seulement puisque « l’agriculture demeure le premier recruteur régional », derrière « l’hôtellerie-restauration qui rassemble 19% des intentions d’embauche dans la région, puis le commerce de détail et les services aux entreprises ».
En termes de capacités d’emploi, le département de l’Herault se hisse largement au premier rang régional, loin devant le Gard (23 624), les Pyrénées orientales (17 351), l’Aude (11 357), et la Lozère (2 549).
A Montpellier, si la proportion des recrutements temporaires relatifs à l’activité saisonnière s’inscrit en-dessous de la moyenne régionale, près de 40% des embauches sont jugées difficiles, notamment dans la restauration, secteur qui, dans le bassin, sera le second pourvoyeur d’emplois en 2010 (806).
D’autres métiers seront en quête de main d’œuvre à Montpellier : professionnels de l’animation socioculturelle avec un total de 831 emplois, aides à domicile, aides ménagères et travailleuses familiales (773), aides, apprentis ou employés polyvalents de cuisine (676), commerciaux et technicien commerciaux en entreprise (594), agents d’entretien de locaux (dont Atsem, 593), agriculteurs et ouvriers agricoles (512), caissiers, pompistes (492), formateurs, y compris moniteurs d’auto-école (474), agents administratifs divers (383)…