Créé en février 2008, le cluster eau de Montpellier regroupe plus de 1000 chercheurs et une soixantaine d’entreprises de toutes tailles. Il vient de déposer un dossier de candidature pour obtenir le label de pôle de compétitivité sur l’eau. Une distinction qui en ferait une référence mondiale en matière de gestion concertée de la ressource en eau.
Le regroupement d’entreprises et de professionnels spécialisés dans la gestion de la ressource en eau et dans l’exploitation durable des aquifères complexes : le Cluster eau de Montpellier – fondé en février 2008 – vient de déposer un dossier pour obtenir la distinction de pôle de compétitivité sur l’eau. Cette demande s’inscrit dans le cadre du dernier appel à candidature lancé fin juin par le ministère de l’Économie pour labelliser des pôles de compétitivité du domaine des écotechnologies.
A l’origine du cluster : l’association VERSeau Développement qui fait le lien entre chercheurs, collectivités territoriales et industriels. Le réseau d’entreprises du cluster : une soixantaine de PME-PMI et de grands groupes (tels que Veolia, Suez…), a créé l’association Swelia, elles représentent plus de 4000 emplois et environ 700 millions d’euros de chiffre d’affaires.
La force du cluster montpelliérain – organisateur du 8ème Congrès mondial de l’eau à Montpellier en septembre dernier – est la très bonne articulation qui existe entre le secteur de la recherche et celui des entreprises et qui permet déjà le développement de plusieurs projets de produits innovants. Plus de 1000 chercheurs et étudiants en thèse, issus d’une douzaine d’établissements scientifiques sont associés aux projets du cluster : l’une des plus importantes concentrations au monde.
On devrait savoir d’ici la fin de l’année si le cluster pourra bénéficier du statut de pôle de compétitivité. Le projet immobilier d’un siège pour le futur pôle, déjà dans les cartons pourrait alors très vite voir le jour (début 2010).