Des dizaines de salariés de l’enseigne du meuble en kit ont manifesté samedi pour demander des embauches et de meilleures conditions de travail.
« Des embauches et de meilleures conditions de travail ». Les revendications des salariés montpelliérains d’Ikea sont claires. Et plusieurs dizaines d’entre eux, il y a deux jours, ont fait passer le message à la clientèle massive de l’enseigne suédoise en manifestant devant le magasin.
CGT et FO entendent bien conjointement « lutter contre le sous-effectif permanent, la dégradation des conditions de travail et l’impossibilité d’avoir une vie familiale à cause d’horaires décalés et d’un planning élaboré seulement quinze jours à l’avance ».
Plusieurs réunions ont ainsi eu lieu durant la journée avec la directrice Annie Guttin, mais aux dires des syndicalistes Roger Pouilly (CGT) et Serge Fernandes (FO), on ne peut pas dire qu’elles aient été très fructueuses.
2. Une nouvelle mobilisation ?
« On nous a mis un coup de pression pour reprendre le travail, raconte le syndicaliste de la CGT […] 13 CDI seront embauchés si les objectifs d’augmentation du chiffre d’affaires de 6 % sont tenus, ce qui est mal parti. »
Et à propos des week-ends de deux jours de suite ou d’un planning établi quatre semaines à l’avance ? « Aucune avancée. Les négociations ont été rompues en cours de journée. On nous a menacés d’annuler la réunion du 30 septembre, qui devait évoquer ces dossiers. »
Pas fructueuses, les réunions, on vous dit… L’idée d’une nouvelle mobilisation pourrait, du coup, germer chez syndicalistes et salariés le mois prochain (source : Midi Libre).